Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 Jun

Québec

Publié par sandy

Québec , aussi bien en français québécoi qu'en français de France) est la capitale nationale duQuébec, une des provinces de l’Est du Canada. Le Parlement du Québec y siège avec la plupart des institutions du gouvernement du Québec. L’arrondissement historique du Vieux-Québec figure depuis 1985 sur la liste du patrimoine mondialétablie par l’UNESCO. Elle est également la seule ville fortifiée au nord du Mexique.

Québec est le chef-lieu de l'agglomération de Québec, de la communauté métropolitaine de Québec et de la région administrative de la Capitale-Nationale. La ville comptait 521 993 habitants au 1er juillet 2012 et plus de 750 000 habitantsdans sa communauté métropolitaine, ce qui représente 9,4 % de la population du Québec.

Berceau de l'Amérique française, Québec est la principale agglomération urbaine de l’est du Québec. Située au milieu de la zone habitée du Québec, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, elle est fondée en 1608. Ayant été la capitale de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et, pendant une courte période, la capitale du Canada, la ville est surnommée « la Vieille Capitale».

Depuis 2001, Québec est l’une des villes canadiennes les plus prospères économiquement derrière Calgary, Edmonton etSaskatoon. Elle possède le plus bas taux de chômage au pays. Les secteurs en croissance sont les biotechnologies, lamanufacture, le tourisme, les sciences de la vie, la santé et la nutrition, les assurances et les technologies appliquées. Québec est aussi un centre portuaire important : son port est le troisième en importance au Canada en termes de tonnages. De plus, il reçoit près de 70 000 croisiéristes et 30 000 membres d’équipages par année.

Québec est connu pour son histoire visible, ses nombreux musées et ses institutions culturelles. Québec est surnommé « ville de théâtre ». D’ ailleurs, son quartier historique, le Vieux-Québec, dont les fortifications qui l’entourent subsistent toujours, font de Québec la seule ville fortifiée d’Amérique au nord du Mexique.

Les expressions « à Québec » et « de Québec » sont utilisées pour parler de la ville, et « au Québec » et « du Québec » pour parler de la province ou de la nation québécoise en général.

En 2008, Québec célébrait son 400e anniversaire en grandes pompes, soulignant ainsi sa position de berceau de la civilisation française en Amérique. Des célébrations ont eu lieu un peu partout dans l’hémisphère nord.

En 2010, la population de Québec était de 511 789 habitants, répartis dans six arrondissements : La Cité-Limoilou, Les Rivières, Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, Charlesbourg,Beauport et La Haute-Saint-Charles. Sa région métropolitaine comprend plus de 750 000 habitants.

Le 18 mars 1534, Jacques Cartier quitte le port de St-Malo en France pour explorer, au compte du roi de France François Ier, l'intérieur navigable des terres de l'Amérique septentrionale. Celui-ci connaît déjà les côtes maritimes de l'est des continents américains jusqu'au Brésil. Il choisit de baliser les régions qui se trouvent sur le même parallèle et la plus directe avec la France. Le but est d'y trouver la route permettant de pouvoir passer aux Indes, en Chine et au Japon. S'il peut y arriver, Cartier serait en position d'établir un contrôle territorial et commercial sur ce nouveau passage maritime en direction des richesses de l'Orient. Le tout à l'avantage du royaume de France et des vues pécuniaires que ce dernier pourrait en obtenir.

À l'intérieur du golfe, le navigateur et l'équipage visitent différents lieux et se rendent à l'actuelle baie de Gaspé d'où ils auront un rendez-vous inattendu avec un important groupe d'Amérindiens. Cartier fait la rencontre d'un chef du nom de Donnacona. Après avoir établi une relation « commerciale » avec ce premier groupe d'autochtones, Cartier amène les deux fils du chef Donnacona (Domagaya et Tainoagny) avec lui. Ceux-ci semblent connaître l'intérieur des terres de la vallée du St-Laurent. Comme la saison estivale passe rapidement, Cartier prend la décision de retourner en France. Il espère ainsi présenter ses découvertes (divers objets et « indigènes ») à la cour du roi avec les honneurs et attirer l'attention du roi sur ses « nouveaux sujets ». Domagaya et Taignoagny deviendront, à leur façon, explorateurs en accompagnant le Malouin jusqu’à la cour du roi de France.

François Ier autorise à nouveau Cartier à entreprendre une seconde expédition. Jacques Cartier y apprend qu'il y a un endroit où commence une grande rivière, le « chemin du Canada » grâce aux confidences de ses « invités » amérindiens. Il décide donc de remonter le fleuve en 1535. C'est en parcourant le long des rives du fleuve St-Laurent (nom donné au fleuve par Jacques Cartier le jour du (10 août 1535) de la fête religieuse de saint Laurent), que le navigateur entreprend de baliser à nouveau les rivières qui s'y trouvent. Le but, rappelons-le, est d'éventuellement trouver la bonne voie d'accès à la route de la soie. Il y marque de balises de nombreuses rivières; la rivière Saguenay et la rivière Ste-Croix (aujourd'hui connue sous le nom de la rivière St-Charles) entre autres. L'actuelle région de Québec vient d'être visitée par celui qui sera désigné comme le principal découvreur de la vallée du St-Laurent et l'un des cofondateurs du Canada avec Johannes Caboto (pour les Anglais sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador (1497)). Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, d'autres navires des différents royaumes d'Europe, se promènent dans les eaux du fleuve et des côtes du Labrador, avant même le début des véritables intérêts de colonisation en Nouvelle-France, les marins français, espagnols, basques, portugais et anglais viennent chaque année pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. De plus en plus de navires font escale dans le golfe Saint-Laurent. Les Amérindiens se font la guerre en vue d’un meilleur positionnement pour le commerce avec les Européens.

Jacques Cartier est le premier Français à avoir officiellement découvert la région de Québec (en 1535) pour le compte du roi de France. Lui et ses hommes localisent le village nommé Stadaconé, une agglomération iroquoise à cette époque (Champlain y découvre en 1603 une population montagnaise). Ils furent accueillis par Donnacona à nouveau, le chef amérindien du village. Des relations s'établissent en vue de faire le commerce. Cependant, les craintes sont réciproques entre les Français et les habitants du village deStadaconé. (Stadaconé est un village qui existait avant l'établissement de Québec) Plus tard, l'usage sera de présenter ces premiers habitants comme autochtones en opposition aux nouveaux occupants du continent européen.

Les hommes de Cartier construisent un fort sur la rive droite de la rivière Sainte-Croix, (l'actuelle rivière Saint-Charles, près du boulevard Hamel et de l'autoroute Laurentienne) en attendant de passer l'hiver. Cette fortification est suffisamment éloignée du village iroquois et gardée de jour comme de nuit.

Les relations demeurent tendues avec les Amérindiens. Puis, les Français affrontent les rigueurs de l’hiver. En effet, 110 des 145 hommes de Cartier contractent le scorbut. Grâce à l'aide in extremis des Amérindiens de Stadaconé qui connaissent un remède pour les secourir, une infusion faite d’annedda (cèdre blanc), beaucoup s'en sauveront, incluant Cartier lors de son voyage suivant. 25 hommes mourront tout de même du scorbut cette année-là. Une fois le printemps revenu, Cartier retourne en France.

Par stratégie, Agona, un Amérindien, aspire aux pouvoirs face à Donnacona. Cartier décide de retourner en France avec ce dernier et ses enfants afin de les protéger, le3 mai 1536. Il lui promet de revenir d’ici un an. Il abandonne l'un de ses bateaux, la Petite-Hermine, faute d’hommes. Il quitte avec une dizaine d’Iroquois dont 4 enfants qui lui avait été donnés à l’automne précèdent. Il arrive à Saint-Malo, en France, le 16 juillet 1536. La presque totalité des Amérindiens vont mourir en France en raison des maladies contre lesquelles ils ne sont pas protégés par les anticorps. Seule, une jeune fille s'en sauve.

Cinq ans plus tard, le 23 août 1541, Jacques Cartier est de retour dans la future région de Québec pour s’y installer à nouveau. En effet, il y construit un nouveau bâtiment à l’embouchure de la rivière Cap-Rouge, qu’il nomme Charlesbourg-Royal en l’honneur du fils de François Ier. C’est un lieu idéal pour les navires, l’artillerie et la construction d’habitations. L’ancien site de la rivière Sainte-Croix n’est plus du tout sûr. Le chef de Stadaconé est maintenant Achelacy.

Quelque temps plus tard, Jacques Cartier et ses hommes découvrirent de petites pierres blanches qu’ils croient être des diamants sur l’actuel site Cap-aux-Diamants. En réalité, ce n’est que du quartz. Durant l’hiver 1541-1542, une nouvelle vague de scorbut frappe son équipe. En plus, les Iroquois assassinent des membres de l’équipe de Cartier. Il en résulte la mort de 35 personnes. Après avoir fait le plein de nouvelles marchandises (or et "diamants"), Cartier décide de retourner en France. À son arrivée en Europe, Jacques Cartier fait rapidement évaluer ses découvertes. La déception sera très grande et l'aventure mène à l'échec pour d'éventuels projets d'exploration dans le Nouveau-monde.

Pendant ce temps, toujours en 1542, Roberval s'installe à l'endroit occupé par le second site de Cartier et le renomme France-Roy. Jean-François de La Rocque, sieur de Roberval y fait construire un édifice au bas et un autre sur la montagne. Il connaît également la difficile situation d'un hiver vigoureux. Les morts sont nombreux. L'idée de peupler les lieux par les Français s'estompe de ces nombreuses pertes de vies et des faux espoirs de richesse. Il faut attendre l'arrivée de Samuel de Champlain plus de 60 ans plus tard pour connaître à nouveau la volonté d'une colonisation française en Amérique du Nord et de fonder Québec en 1608.

En 1917, la construction du pont de Québec, reliant Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à Lévis sur la rive sud, est achevée. Il est, depuis ce jour, le plus long pont à structure cantilever au monde. Pendant sa construction, deux effondrements de la partie centrale du pont coûteront la vie à plus de 80 ouvriers.

En 1920, le Royal 22e Régiment emménage à la Citadelle. Pour la première fois depuis 1759, des troupes francophones assument la garde du Gibraltar d’Amérique.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux conférences inter-alliées furent tenues à Québec. La première rassembla en 1943 Franklin Delano Roosevelt, président des États-Unis ; Winston Churchill, premier ministre britannique ; William Lyon Mackenzie King, premier ministre du Canada et T.V. Soong, ministre des Affaires étrangères de la Chine. La seconde fut tenue en 1944 et Churchill ainsi que Roosevelt y participèrent. Elles furent tenues à la Citadelle de Québec et au Château Frontenac.

L’arrondissement historique de Québec, le Vieux-Québec, est classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1985. Québec demeure la seule ville en Amérique du Nord à avoir conservé ses remparts qui regroupent de nombreux bastions, portes et ouvrages défensifs ceinturant toujours le Vieux-Québec. La Haute-Ville, située au sommet de la falaise, centre social et administratif, avec ses églises, ses couvents et autres monuments comme la redoute Dauphine, la Citadelle et le Château Frontenac, et la Basse-Ville, avec ses quartiers anciens, forment un ensemble urbain qui est un des meilleurs exemples de ville coloniale fortifiée.

En 1997, le Gouvernement du Québec décide de créer un organisme d’État, la Commission de la capitale nationale du Québec, ayant comme but d’embellir la capitale, conseiller et promouvoir cette dernière.

En avril 2001, Québec fut l’hôte du Sommet des Amériques pour discuter de l’accord de libre-échange des Amériques (ZLEA). La conférence fut marquée par des affrontements importants entre les forces policières et des groupes altermondialistes ainsi que par la décision de murer une partie de la ville autour des lieux de la conférence pour des raisons de sécurité.

En 2008, la ville de Québec célèbre son 400e anniversaire (la ville ayant été fondée en 1608 par Samuel de Champlain). En cet honneur, la Maison Simons offre à la ville la fontaine de Tourny, originaire de la ville de Bordeaux, en France, et qui est ornée de sculptures qui sont l'œuvre de Mathurin Moreau. La fontaine est installée devant le bâtiment de l'Assemblée nationale du Québec.

Avec un cumul annuel de précipitations s'élevant à 1 230 mm, la ville de Québec se situe dans la zone climatique continentale humide de la province qui appartient par conséquent au domaine tempéré. Son climat qui est d'influence plus océanique que celui de Montréal, plutôt géré par les Grands-Lacs. Il se caractérise aussi par quatre saisons bien définies. L'écart moyen annuel des températures est de 32 degrés, -12.8 en janvier, +19.2 en juillet (moyenne jour/nuit). Les étés sont chauds et humides, avec des maximums pouvant atteindre35 °C et les hivers très froids, avec des minimums pouvant atteindre -35 °C et d'abondantes chutes de neige. La plus haute température, soit 35,6 °C, a été observée 2 fois au cours du mois de juillet 1959 ainsi que le 17 juillet 1953. La plus basse a été observée le 2 février 1962 avec -36,1. À noter que dans la banlieue nord de la ville et en Beauce, sur la rive sud du fleuve, régions beaucoup plus abritées du vent soufflant fréquemment dans la vallée du Saint-Laurent, la température peut descendre exceptionnellement à -45 °C et monter à 35 durant la belle saison, passant la barre des 30 degrés jusqu'à 10 fois par été alors que la ville voit cette marque brisée de 4 à 5 fois durant la saison estivale. En effet, c'est dans ces mêmes régions qu'on peut voir le thermomètre s'emballer et pousser souvent le mercure à 8 degrés de plus qu'au centre-ville (printemps), lorsque la vallée du St-Laurent est balayée par les vents du nord-est. Ils amènent de l'air froid provenant du golfe St-Laurent où les eaux sont jusqu'à 15 degrés plus froid que celles du fleuve entre Montréal et l'île d'Orléans, à l'est de Québec. Les météorologues décrivent souvent les températures ressentiesà Québec en tenant compte des indices de refroidissement éolien et humidex. Le refroidissement éolien le plus intense fut atteint le 12 février 1967, avec -52.4. Quant à l'humidex le plus élevé, celui-ci a atteint la valeur de 49.3 le 1er août 1975 et 50 le 2 juillet 2002. Entre les deux saisons, il y a l'automne et le printemps, avec des pluies fréquentes et quelques chutes de neige.

En été, le temps est généralement ensoleillé mais lorsque l'air est chaud et humide, il se déclenche des orages violents lors du passage de fronts froids. Les premières neiges arrivent en général en octobre ou novembre, et l'enneigement continu débute habituellement à partir et aux alentours du 22 novembre, pour se terminer vers le 16 avril (données Environnement Canada). Pendant l'hiver 2006-2007, Québec a connu de longues périodes de températures bien au-dessus des moyennes et n'a débuté son enneigement continu qu'à partir de la mi-janvier. Par contre, l'hiver 2007-2008 a vu l'augmentation du nombre de tempêtes de neige et le record de précipitations de neige a été battu, avec plus de 550 cm reçu. Une des tempêtes hivernales les plus remarquables qui a frappé Québec est celle de mars 1971 et a été surnommée « la tempête du siècle ». Elle a vu une réplique l'année suivante, les 22 et 23 mars 1972, cette dernière n'ayant pas touché le sud du Québec, elle est passée inaperçue chez les amateurs de statistiques. Dans les tempêtes mémorables, il ne faut pas oublier celle du 20 au 22 février 1997 (52 cm), du 16 décembre 2003 (55 cm), sans oublier les 3 et 16 décembre 2007 (43 cm chacune) et finalement les 8 et 9 mars 2008 avec ses 45 cm. Il est à noter que les 3 dernières bordées mentionnées appartiennent à la fameuse saison 2007-2008 qui a vu Québec recevoir 558 cm de neige. La hauteur moyenne de neige au sol atteint généralement son maximum (80 cm en moyenne) vers la fin février, voire début mars. La couche la plus épaisse atteignit 165 cm le 23 février 1976.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec_(ville)

Commenter cet article

À propos

tourisme, musée, endroits à découvrir